samedi 5 décembre 2020 à 15h
Lutte contre la loi de surveillance globale
Maintenant qu'on a obligé le gouverne ment à retire l'article 24 qui nous aurait encore plus réprimé-es en cas de filmage des forces de répression, il faut obtenir le retrait de tout le texte :
- caméras des flics reliés en temps réel à leur PC. On rappelle que ces caméras ne sont pas une sécurité pour les victimes de violences policières puisque déclenchées par ceux qui les portent.
- surveillance par drones (aujourd'hui interdite)
- pouvoirs accrus pour les polices municipales et les boîtes de "sécurité"
- pas de réduction de peine pour les auteurICEs de faits contre les forces de répression. Comme pour les terroristes.
- et aussi il faut retirer l'article qui dans la loi de programmation de la recherche criminalise les occupations de facs.
Pour ce qui est des attestations de circulation :
Le Conseil d'Etat confirme la liberté de déplacement pour se rendre en manifestation et aux rassemblements (21 novembre)
En effet, une décision du Conseil d'Etat du 21 novembre 2020 confirme que les préfets ont reçu des instructions ministérielles afin d'autoriser les déplacements des citoyens qui se rendraient en manifestation. Il rappelle que la liberté d'expression, de manifester et la liberté syndicale sont des libertés fondamentales, et constate que le décret prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 n'a pas interdit les manifestations revendicatives, ce qui implique nécessairement que les citoyens puissent s'y rendre. Et ce, peu importe que le décret n'ait pas prévu de motif de déplacement à ce titre.
Le Conseil d'Etat explique également la marche à suivre pour se rendre en manifestation : les manifestants « pourront invoquer un motif " déplacement professionnel " si la manifestation porte sur des revendications professionnelles ou un motif " familial impérieux " ou " d'intérêt général " si la manifestation présente un autre motif. Ils devront uniquement indiquer l'heure et le lieu de la manifestation ou son itinéraire pour permettre aux forces de sécurité intérieure d'apprécier la plausibilité du motif invoqué ».
Et avant on se retrouve à 14h au MEDEF pour les droits des chomeureuses.
Source : message reçu le 3 décembre 10h