samedi 8 mars 2025 à 13h30
Manifestation en soutien aux Palestinien·nes
Le collectif Justice et Paix 72 appelle à manifester pour :
- rendre hommage aux nombreuses victimes civiles du génocide,
- dénoncer la poursuite des raids israéliens en Cisjordanie,
- dénoncer l'affamement des populations civiles de Gaza,
- dénoncer la politique d'expulsion forcée et de destruction des camps de réfugié.es en Cisjordanie,
- rendre hommage la solidarité et à la résistance des Palestinien.es, face à la barbarie des colonisateur-trices
Depuis dimanche 2 mars, Netanyahu a ordonné la suspension de toute aide humanitaire et prévoit d'expulser de force les Palestinien.es du nord de Gaza vers le sud une fois de plus.
Selon la chaîne de télévision israélienne Kan 11, les autorités d'Israël prévoiraient de couper l'eau et l'électricité dans la bande de Gaza.
Pour la majorité des personnes déplacées, le « retour » a signifié la découverte du sans-abrisme. Les gens ont parcouru de longues distances à pied pour découvrir que leurs maisons étaient endommagées ou détruites. Le mot qu'ils utilisent pour décrire les maisons détruites à Gaza en ce moment est « biscuit » : une maison écrasée comme un biscuit.
Les familles souffrent de la pluie battante, du vent violent et du froid. Beaucoup, en nettoyant, réparant ou fouillant les décombres pour retrouver leurs affaires, ont trouvé les corps de leurs proches et les ont déterrés pour les enterrer.
Mais même dans la dure réalité du sans-abrisme, les Palestinien·nes trouvent encore de la solidarité.
L'armée israélienne a envahi les camps de réfugié.es du nord de la Cisjordanie, notamment ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Shams, en utilisant des chars et des bulldozers pour démolir des dizaines de bâtiments. L'objectif est d'ouvrir des routes à travers les camps pour faciliter l'accès des forces d'occupation aux points stratégiques à l'intérieur des camps, accélérant ainsi leurs opérations militaires.
Cette offensive du « mur de fer » a entraîné la destruction de nombreuses maisons et la déportation forcée de leurs habitants. Plus de 40 000 personnes ont été expulsées, des familles entières contraintes de quitter leurs maisons pour se disperser dans les villes voisines, dans des camps de fortune à Tulkarem et Jénine, ou encore dans des écoles ou chez des proches.
Le ministre israélien de la guerre, Israel Katz, a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Palestiniens.es déplacé.es de retourner chez eux avant au moins un an, ajoutant qu'aucune limite de temps n'avait été fixée à l'offensive.
Parallèlement, le nombre de barrages militaires entre les villes palestiniennes a triplé, isolant davantage les populations et aggravant la crise humanitaire.
Tout cela se déroule en arrière-plan alors qu'Israël a systématiquement violé son fragile accord de cessez-le-feu avec le Hamas lors de sa première phase. Pendant ce temps, Israël traîne les pieds pour passer à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu, qui comprendrait des négociations sur la fin de la guerre, et le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, qui défend une ligne dure, a continué de menacer de lancer une attaque encore plus dure contre Gaza ces derniers jours.
Sans eau, sans nourriture, sans soins, sous la menace, les habitant.es de Gaza et de la Cisjordanie sont soumis.es à des conditions de vie inhumaines.
Leur droit au retour doit être appliqué sans condition.
Mobilisons-nous pour dénoncer la propagande mensongère et insupportable des médias et des sionistes français.
Venez nous aider à ne pas laisser invisible ce qui se passe en Palestine.
Source : message reçu le 5 mars 15h