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mercredi 20 mars 2024 à 20h30

POUR UN CESSEZ-LE-FEU À GAZA - Conférence débat avec Benjamin König

État des lieux des résistances pour une Paix juste au Proche Orient.

🟥 Conférence débat ouverte à tout public
⬛ Avec Benjamin König, journaliste au service international de L'Humanité
⬜ Mercredi 20 mars 2024 à 20h30
🟩 Maison de quartier Barbara, allée de l'Aigle noir, Le Mans

Résister, comprendre, croiser les analyses...

Benjamin König fera un état des lieux des résistances pour la Paix, sur place, qu'elles soient Palestiniennes ou Israéliennes.

Le conflit fait rage depuis 70 ans. Il croise enjeux de décolonisation, enjeux religieux, enjeux économiques, enjeux politiques, avec des répercussions internationales lourdes.

Le 7 octobre, son horreur et la volonté explicite de terroriser assumée par le Hamas, ont fait basculer la situation dans une guerre majeure, dissymétrique.

La succession d'aggravations majeures, meurtrières, criminelles tuant, blessant, mutilant des dizaine de milliers de civil.e.s, confirme chaque jour la dimension génocidaire, y compris sur le plan juridique.

Le gouvernement Israélien d'extrême droite, qui se dit dans une volonté d'éradication du Hamas, semble en fait poursuivre de façon décuplée son intention colonisatrice. Après avoir pilonné le nord, poussant les populations de Gaza vers le sud, il continue sa folle entreprise guerrière précisément sur ce sud où une population considérable s'est réfugiée et est captive, prise entre mer et frontière égyptienne. Gaza est ravagée, et la situation humanitaire est insoutenable.

Ces crimes de guerre sont perpétrés avec l'assentiment des États Unis, qui fournit les armes, et la France ne joue pas le rôle qu'elle devrait jouer pour imposer un réel cessez-le-feu.

C'est tout le Proche Orient qui oscille au bord de l'abîme. Les pays impliqués sont détenteurs de l'arme nucléaire, technologie militaire qui reste un risque majeur, y compris par accident.

Le risque international est immense.

Face à cela, et vu d'Europe, il est parfois difficile de comprendre et pourtant si urgent d'y parvenir. Urgent de se forcer à entrevoir ce qu'il faut bien se résigner à qualifier d'utopie de paix, tant l'horreur des massacres a créé de distances entre peuples impliqués.

La proposition de cette soirée est donc de sortir des tétanies en cours, autour de mots, autour des craintes de rajouter de la guerre à la guerre, et de partager un état des lieux des forces de paix, de dresser des hypothèses de sortie de l'horreur. C'est aussi celle d'élargir les liens de solidarité déjà existants, en tenant compte aussi bien de résistances réprimées Israéliennes que de résistances palestiniennes qui ne se résument pas au Hamas.

Soirée coorganisée par la FSU, la CGT, la LDH et l'AFPS de la Sarthe.

Source : https://fb.me/e/3SpdKd5g9
Source : message reçu le 13 mars 15h