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dimanche 21 juin 2020 à 18h

Projection-débat - Le temps des ouvriers (2 dernières parties)

Projection des deux dernières parties de la série documentaire Le temps des ouvriers : Le temps à la chaîne (60 minutes) et Le temps de la destruction (58 minutes).

La troisième partie porte sur la rationalisation de la production et la gestion scientifique des salarié-es. Les patrons prennent conscience de la valeur de la/du prolétaire : comme l'esclave antique et la/le serf, l'esclave moderne qu'est l'employé-e est à entretenir car il fait partie du capital de l'entreprise. Pour augmenter leur profit les capitalistes optimisent le temps et les dépenses qu'ils accordent aux travailleuse-eurs, entre livre de cuisine pour éviter les carences et chronométrage des tâches pour accentuer la cadence. Le travail à la chaîne se répand et la résistance ouvrière s'intensifie. Face aux révolutions, et surtout après celle de 1917 en Russie, les capitalistes optent pour le totalitarisme afin d'écraser toute émancipation : fascisme sous l'État italien, nazisme sous l'État allemand...

La quatrième partie porte sur l'écrasement du mouvement ouvrier. Les guerres ravivent les replis sur soi donc les nationalismes qui divisent les prolétaires et les incitent à se sacrifier pour la patrie, c'est-à-dire pour les patriarches. Le travail est utilisé comme instrument d'extermination des tsiganes, juive-fs, militant-es révolutionnaires et autres déviant-es. Après les guerres "mondiales", la paix sociale est achetée par les capitalistes occidentaux qui concèdent quelques conquêtes aux dominé-es sur leurs conditions de travail et de vie pour éviter la révolution et endormir leurs colères sur des lauriers qui ne tarderont pas à se flétrir. Tandis que sous l'URSS les employé-es sont gouverné-es par un autre totalitarisme qui les sacrifie sur l'autel des lendemains qui chantent, ou plutôt sur l'autel des privilèges de la classe dominante : la nomenklatura. Petit à petit l'automatisation et la robotisation expulsent les ouvrièr-es des usines, quand elles ne sont pas délocalisées sous des États colonisés/impérialisés où la force de travail est moins coûteuse.

Suivie d'un débat puis d'un repas partagé (apéritifs, salades, desserts, etc). En adoptant gestes protecteurs et distanciation physique.

Source : https://www.facebook.com/events/6621390510100…
Source : message reçu le 4 juin 18h