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vendredi 31 janvier 2020 à 19h

Réunion publique pour défendre les terres de Béner

Vendredi 31 janvier 2020

Réunion publique 19h00, Salle Charles Trenet (Quartier Gazonfier)

67, rue Alfred de Vigny Le Mans

avec la participation de notre avocat Me Thomas Dubreuil

Béner: un jugement qui sous-estime les risques!

Le tribunal administratif de Nantes, en rejetant le 10 janvier, le recours de notre association contre l'arrêté préfectoral Loi Sur l'Eau n'a pas pris conscience des risques importants que le projet commercial fait courir à l'approvisionnement en eau potable de l'agglomération mancelle.

C'est le pire endroit de Le Mans Métropole pour un projet de cette ampleur, puisqu'il est situé en amont de la prise d'eau de l'Epau.

Le tribunal n'a émis aucune réserve sur les moyens techniques prévus par le promoteur pour éviter qu'une pollution sur la zone atteigne l'Huisne. Or les eaux pluviales qui vont ruisseler sur les parkings, malgré les dispositifs de traitements de dépollution prévus, ne peuvent garantir de façon complète et constante des eaux dépolluées lors du rejet dans l'Huisne. Celle-ci sera donc l'objet de pollutions chroniques.

L'objectif prioritaire du Schéma d'Aménagement Général de l'Eau (SAGE) de l'Huisne c'est la sécurisation de l'alimentation en eau potable de l'agglomération mancelle : il est donc incompréhensible que le tribunal administratif ait considéré le projet comme compatible avec le SAGE.

Le tribunal considère même que la réserve d'eau brute exigée par l'Agence Régionale de Santé (ARS) n'a pas de lien direct avec le projet de zone commerciale. Or l'ARS a conditionné son avis favorable au projet, à la création de cette réserve d'eau.

Il considère que l'imperméabilisation d'une surface importante de terrain n'aggravera pas la situation existante en matière d'inondations.

En conclusion le tribunal ne fait que défendre le projet et rejette tous nos arguments.

Nous envisageons de faire appel de ce jugement dans les semaines qui viennent, car ce projet est également en contradiction avec le développement des risques liés à l'évolution climatique.

Source : message reçu le 25 janvier 14h